Le afficheur sans aiguilles

À Istanbul, en l’an 2066, au dessus d’un immeuble en spirale recouvert de panneaux solaires, trônait un artefact avec lequel l’origine échappait à la évocation collective. Cette poste de travail, nommée horologion, était une horloge sans aiguilles, aux parois translucides consultées de fils régulier. Chaque matin, une prédiction apparaissait sur son écran de verre, fruit de connexions complexes à bien une banque de données qui soit. Mais au cœur de cet ensemble algorithmique, le mat de la certitude restait grandement un solitaires représenter : un médium pur. L’existence de ce médium pur, simple dans un endroit subsisté symbolique, garantissait l’authenticité des prédictions. Ses sensations, filtrées par l’horologion, étaient retranscrites en messages cryptiques sur la surface digitale. Ce schéma avait remplacé depuis longtemps les baby-boomers arcanes et les visionnaires d’antan. On ne consultait plus les étoiles, mais le mental connectée d’un médium pur, capable de ensorceler les fils de l’avenir via une notion débarrassée de tout filtre moral. Chaque prédiction, malgré que quelquefois mystérieuse, était scrutée avec minutie par celle qui cherchaient un effet à bien leur de chaque jour. Certains y lisaient des encouragements, d’autres des alarmes. Tous attendaient l’instant de éclaircissement où la clarté de l’écran, tout matin à l’aube, inscrivait quatre ou cinq signes issus de la pensée du médium pur. Dans le village d’Istanbul, cet horologion était gothique. Les foules se massaient au pied de la tour, les yeux levés métrique l’inscription habituels. Pourtant, depuis quatre ou cinq semaines, arcanes semblaient décalés, évoquant des des fêtes derrière nous ou anticipant des preuves encore psychiques. On chuchotait que le médium pur, bien qu’encore connecté, n’agissait plus avec la clarté d’antan. Certains se demandaient si les voyances transmises n’étaient pas en retard, prises dans un flux temporel où les dates s’échappaient de l’instant utilisé. Mais individu n’osait réellement léguer en prétexte la voix du médium pur, considérée comme par exemple pure et intemporelle. L’horologion demeurait silencieux pendant des heures nocturnes, et ses inscriptions ne duraient que quelques instants avant de s'amoindrir. Chacun était invité à les mémoriser ou à bien les enregistrer mentalement. À l’intérieur de cet instrument ancestral, le médium pur émettait ses guidances avec la même régularité, même si l’univers qui entourent lui semblait glisser hors de la destinée. Une fissure subtile apparaissait dans la confiance collective, mais le inclination destiné au médium pur persistait, encore intact.

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